dimanche 31 octobre 2010

L'Etoile de Vénus

Dans le ciel, en ce moment, Vénus, dans le signe du Scorpion rétrograde ...

Je n'expliquerai pas le pourquoi du comment, sachez seulement que ces oscillations successives dessinent en huit ans une splendide étoile, une vraie, à cinq branches!

L'étoile du Berger, celle des Rois Mages, le talisman, le nombre d'or...

J'aime m'émerveiller de cette idée, elle me plait, m'enchante, me fait rêver...

Vénus à contre-courant du Scorpion, me raconte l' histoire des amours passées, compliquées, ravageuses, fleurs de lotus ravissantes, marécages certains...

En Aout, Vénus s'enchantait de l'été en Balance, harmonie ou décalage, une certaine rigueur se fait jour sous le charme ...

" Mon coeur balance"...

Septembre, passage en Scorpion...
Mars et Pluton, agir, éliminer, transformer les rejets et même les regrets...
En larmes et en compost...

Le prix de l'essentiel, retour à la vérité de soi-même...

Vénus, d'habitude, c'est tout bon, c'est doux, c'est tendre, ça nous parle de bonheur, présent et à venir...
En Scorpion, c'est passion, crise et compagnie...
Les cris de la passion...

Mais voilà, depuis la mi-septembre, imaginez:
Un demi-tour s'amorce...
Ralentissons, une réflexion s'impose...

En plus, le Soleil Scorpion, et même Mercure s'emmêlent...
Ha! Le charme de l'intransigeance...

L'amour au passé, dépassé...?

J'aime, j'aime pas...?
J'aimais, j'aime plus...?

Tiens! Si on changeait les meubles de place, j'y verrai plus clair!

C'est comme ça!
Jusqu'à fin Novembre, travail intérieur, interrogations, incertitudes...

Ouf! Vénus fait de la balançoire sur les derniers degrés de la Balance, début de réponse, retour au calme... Relatif...

Quelques semaines pour balayer devant sa porte, décisions prises, à explorer...
Des bleus au coeur, ça brasse encore mais c'est plus clair, ça cicatrise...

Décembre, des turbulences scorpionnesques, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Des vaguelettes, au moins on sait où on va!

Début Janvier, l'Epiphanie, le jour des Rois Mages justement!
Vénus passe en Sagittaire, signe de feu, signe d'élan, normal, c'est le nouvel an!

La flèche pointe vers le Bélier, au printemps...

Sachons, goûtons et soyons patients:
En Février, retour à la rigueur terrienne du Capricorne, sobre et engagé, ne l'oublions pas!

La montagne à gravir, l'univers du Verseau à contempler...

En Mars, Vénus s'immerge... L 'immensité aérienne dans l' océan sans limites, l'amour infini du Poissons...

Aquatique, insaisissable, sans jugements et sans frontières...
Le don, l'amour in-fini...
Un cycle fini, un autre commence, le jour triomphe de la nuit...

Belle et bonne boucle vénusienne... Gardez vos coeurs au chaud!

Ps: Sur ce sujet, lire le très bon livre de Luc Bigé: "Planètes rétrogrades, terres intérieures", aux Editions de Janus.

dimanche 19 septembre 2010

Tout à l'heure...

J'étais au sommet de l'Observatoire de l'Aigoual

Ciel bleu, soleil doux, air frais et pur
360° d'horizon, 360° de bonheur

Au loin, silhouettes brumeuses
Ailleurs, partout ailleurs...

La mer, Le Canigou, le Mont Blanc
Plus prés, le Ventoux, le Mont Lozère

Des souvenirs anciens
Randonnées 40 ans plus tôt

Petites filles souriantes, en luge

Ski de fond avec leur père
Forêts silencieuses
Stalactites de glace dans un froid de néant

Plus tard, avec un amant longtemps aimé
Ski encore
Baisers gelés, rires en buées

Tout à l'heure
Le pur plaisir d'être au sommet
De regarder, de respirer

D'imaginer...
Portée par les ailes du vent
Mon âme douce

Vers lui
En transparences
D'être...

mercredi 28 juillet 2010

Un conte à rêver

Le chateau du comte, j'en viens...
Une semaine perchée en haut des vallées et des bois, des biches sur les panneaux routiers, des brebis en vrai sur la route

Le chateau du comte de Gissac se trouve à Gissac, dans le sud- Aveyron
Aujourd'hui, c'est un hotel trés agréable, j'y séjourne en été depuis vingt ans, à proximité de l'Abbaye de Sylvanès...

Musique, chant, prière et amitié, c'est mon chez-moi des vacances de l'âme...

Au village, une dame, historienne, a écrit un livre, une biographie du dernier comte de Gissac, un original, trés, trop novateur pour son époque, il a mal fini, spolié, dénigré, rejeté...

Y figurent la date et l'heure de la naissance de ce monsieur, je me passionne pour l'astrologie et je vais me pencher sur ce thème, ayant les dates des grands évènements, je vais retracer le fil de cette vie, avec cette émotion, cette nostalgie qui me permettent aujourd'hui de le " rendre vivant", deux siècles aprés sa mort, et peut-être de lui rendre justice...

Les vieilles pierres sont à l'écoute, un chateau hanté, c'est un chateau que la mémoire hante, comme toutes les hantises, bien sûr...

Ame bienveillante, ici, détachée et précise, qui veille, qui désire, qui est...
Lieu d'accueil pour croyants...
Lieu qui attend...

Lieu qui attire...

Un cycle se termine, qui seront les prochains destinataires de ce lieu?
La destinée, un guide intérieur, une intuition, une lumière?

Ils sont déjà en route, ceux que le comte espère...

samedi 10 juillet 2010

Le jardin sous l'orage

Hier, avant-hier et tous les jours d'avant, fraîcheur à l'aube,
Chaque plante, chaque fleur émerge toute fraîche de la nuit

La lumière se glisse doucement entre les mailles de la nuit, les bleus s'éclaircissent jusqu'aux lueurs roses et dorées d'un soleil nouveau

Six heure...

Visite attentive, je regarde pousser les fleurs...
Chaque matin, de légers changements apparaissent... A voir, à regarder, à savourer, humer, s'émerveiller ...

Tiens! Le rosier refleurit, les têtes de dalhias retombent sur leur jabot, les lys, c'est fini, la lavande,immuable, dresse son parfum bleu, verveine, thym, origan, basilic, un bouquet d'odeurs et de saveurs...

Minutieusement, je fais le tour, à l'affût des variations, des différences, je goûte l'air frais, l'herbe mouillée, le silence juste troué par l'éveil des oiseaux... Bonheur...

Ce matin, nuages et vent, le ciel claque, déchiré de tonnerre et d'éclairs, l'eau crépite à seaux sur mes amies vertes, courbées, bousculées, les fleurs s'écroulent vers la terre gonflée de ruisseaux nouveaux...

Etrange paradoxe, soleil de plomb pendant des jours, trente à quarante degrés, silence minéral de onze heure à vingt heure, seuls les cigales et les lézards exultent sous la chaleur

Ce matin, un autre monde, jusqu'à tout à l'heure ou demain...

Mes émotions sont comme le temps, contrastées...

Mes vieux parents qui s'enlacent de peur de se lâcher, douleur informulée, lequel des deux partira le premier?

Ma blonde petite-fille, douce et tendre, heureuse de la vie, tranquille dans sa fratrie multiple, les autres enfants de papa, de la compagne de papa, les enfants du mari de maman, la maman de l'un et la famille de l'autre...

Tout baigne...!

Mais hier, les petites naïades bronzées, sortant des jeux et des rires de la piscine, viennent me voir en coeur, l'air grave soudain: " Tu sais, mamie, hier soir, "Ils" se sont disputés, "On" les a entendues, ça nous fait peur parce que, tu comprends, ils pourraient se divorcer, et nous, comment on ferait?
Parce que nous, on est pas des amoureuses, alors on peut se disputer parfois, c'est pas grave, on peut pas se séparer!"

Alors, rassurer, expliquer, rassurer encore, avec la voix, avec le sourire, avec les mots: " C' est pas grave non plus, les grands aussi s'énervent parfois, ils s'aiment très fort, c'est pas grave, vous pouvez jouer ( grandir) tranquille... "

Confiance absolue des petits visages... Viens, Elisa, on retourne plonger!

L'été de Juillet

Surprise, le téléphone sonne: Un Prince Charmant, un ami, un amoureux d' il y a vingts ans...
Des volubilis bleus et pourpres et blancs s'enroulent et s'enlacent autour des mots, les vignes d'Alsace, les vignes en Languedoc...

Le Sud, la mer, le sable chaud, c'est sympa en été!

"Il" vient en Aout, fleurir le jardin vert... Peut-être...

mardi 18 mai 2010

Les yeux dans les étoiles!

Bouillonnement incessant, fulgurances soudaines, l'heure et la minute, intense maelstrom...

L'Etre en dimensions, planète unique, nouvelle et éternelle...

La planète-énergie, sa forme, sa fonction, ses attirances, ses inimitiés, ses reculs, ses avancées, ses longues stations, juste là où ça fait mal, où ça creuse, où ça questionne...

Juste là où enfin je comprends!

L'astrologie, une vieille connaissance, plus de trente ans dans cette vie!

28 ans, Saturne, porteur de savoir, porteur de limites, immersion totale, cinq ans de travail...
Et puis, éclipse...

J'accompagne... Je crois que j'oublie...
Les planètes, je sens leur énergie en moi, le zodiaque dans le corps, l'esprit ailleurs, le coeur à la tâche...

Et puis, ce printemps, encore ce vieux Saturne ( en Vierge, soyons tatillons, coupons les cheveux en quatre, mentalisons! )
En plus! Dans la maison 9, les voyages de l'esprit...

Juste en face, Vénus Aphrodite, Mercure Hermes et Mars en Poissons écoutent les messages de l'océan de Lumière...

Jusque là, ça va...!

Antagonistes ou alliés? Les deux, mon capitaine!

Et c'est pas tout! Jupiter et Uranus s'emmêlent, précisément sur Mars qui, habituellement, aime faire la planche... Urgence!

Un cadeau bien aspecté, les connaissances muries, claires comme de l'eau de roche, complexes comme un cristal, une géode immense, si claire, si belle, lumineuse, évidente!

Chiron, le guérisseur qui soudain s'impatiente dans une pluie d'étoiles

Vous, amis dont les planètes occupent ce signe d'eau ( Poissons) ou ce signe de terre (Vierge), comment ça se passe?

Difficile de planer, y a trop de vagues, plein d'algues, oui, mais, des yeux nouveaux pour voir, entendre, sentir d'autres mondes soudain révélés...

Merveilleuse lumière, conscience étoilée...

jeudi 8 avril 2010

Vague de fond...

Déconnection, fermé pour cause de travaux...

Le jour et plus encore la nuit, la douleur...

Lentement, secondes aprés secondes, millimètres par millimètres, retrouver l'usage de mon épaule et de mon bras, jour après jour apprivoiser la douleur;

Retrouver le désir, la volonté de gagner sur le découragement, la solitude

Refus de la passivité, de s'en remettre à eux qui savent "ordonner" de longues listes d'impuissance sans effets;

Alors,la vie, les plantes, la volonté: huiles essentielles et massages ( heureusement, si j'ai du mal à m'habiller, j'ai libre accès à mon épaule droite ( le père, l'homme, parait-il, selon moi, le coeur brisé, la plus grande douleur, ne pas prendre dans les bras, ne pas être enlacée...)

Semaines aprés semaines, je gagne sur l'impuissance et le désespoir, je gagne, je vais vers une victoire personnelle, 10% de douleur en moins, de mobilité en plus, et puis 20 et puis 30, aujourd'hui, 90 % de récupération, reste une légère gêne, j'ai bon espoir d'en venir à bout!

Une belle journée de beau temps, mon anniversaire en Bélier, j'ai l'impression de revivre, de renaître...

Grande respiration, je savoure "ma " victoire...
De la nuit, de la solitude éclosent force et prémisses de joie, bien-être du corps et de l'esprit, seule certes, mais entière, ressoudée, ressourcée, reconnectée, envie d'aller de l'avant, vers l'inconnu puisque le paysage est vide, le carrefour sans pancartes, sans carte...

Juste la boussole intérieure, mon Nord perso, les étoiles comme guides...
Du passé, du terreau décomposé émergent de tendres pousses, demain, je verrai les couleurs, je savourerai l'odeur, des fleurs que je ne connais pas...

Ouverture...

dimanche 14 février 2010

Des Valentin

Comme beaucoup, j'imagine, je peste intérieurement contre la récupération commerciale des pseudo- fêtes, de consommation et de commercialisation facile;

Panurge, que ton troupeau a grandi! Il a suffit d'une lucarne...

Comme plusieurs, je succombe!
Comment résister à l'essence de cette fête, dite "des amoureux"!
Amoureux d'hier ou de demain

Des sourires tendresse à mon amoureux du ciel, mon Jean, mon aimé, mon adoré, je lui envoie plein de sourires portés par les rires du coeur, et, que croyez- vous, il réponds!

Je sens l'immense soleil de son amour m'envelopper, chaud dedans, aura légère en paillettes d'or, et son rire, et sa tendresse, et sa voix, "ma puce, je suis là, je t'aime, sois heureuse, jouis de la vie et de ses trésors!"

Conviction de l'intime, intime conviction, l'amour et l'univers, invisibles, immenses et éternels

Pascal:
Une voix libertine, un tendre Valentin, une étoile filante, un voeu, il incarne aujourd'hui l' amoureux de Peynet, un coeur d'artichaud qui ne serait pas encore ouvert, tel quel, il m'a plu, il me plait, le jeune homme compliqué, pensée douce dont il ne saura rien;

Paul:
Un Valentin pour de vrai, solide, le sentiment amoureux constant depuis trente ans...
Je l'appelle l'Ancien à cause de ses 78 hivers, il arrive ce matin, sur le coup de dix heures, un gros bouquet dans la main, un sourire encore plus grand sur le visage

Tout y est, le grand corps noueux, les yeux bleus pétillants dans leur éventail de petites rides, soleils de la vie au grand air, dans les vignes, sourires de qui blague en patois à chaque occasion de rire, un peu émus les yeux, presque humides je dirais...

Le vieil amoureux a 16 ans, je crois que dans mon sourire, mes remerciements, la jeune fille renait, elle a 15 ans aussi, rien que pour ça, pour ces instants de revivence, merci, Valentin!

Bisous à tous, Valentins et Valentines, d'hier, d'aujourd'hui et de demain